Le Château 1 / L’histoire d’une
parfaite harmonie

La beauté du château, dressé au cœur de son écrin de nature, flatte immédiatement le regard de celui qui le découvre pour la première fois. Mais l’âme captivante du domaine tire aussi sa richesse du mariage d’autres atouts précieux : des vignes profondément enracinées dans un merveilleux terroir et un savoir-faire plus qu’exigeant pour sublimer chaque raisin. Une alchimie unique…

La demeure
Un château vivant

Grand-Puy-Lacoste était
une «belle endormie»

La demeure 2 / Un château vivant

S’accordant au pouls de chacun de ses habitants, l’édifice au cœur du terroir de « Grand-Puy » s’est souvent métamorphosé au cours des siècles…

Si ce riche passé imprègne encore aujourd’hui les murs du château, celui-ci est pourtant résolument ancré dans son temps. Il s’anime sans cesse au gré du cycle de la vigne, des événements de la famille Borie, de ses visiteurs qu’il accueille avec chaleur. Ses habitants, François-Xavier et Marie-Hélène, sont les gardiens de cette vie devenue rare en Médoc.

En savoir plus Le terroir « Grand Puy »

Un château vivant

Le château au fil des siècles

Le château au fil des siècles

1737
Une toute première bâtisse est édifiée sur les terres de « Grand-Puy », comme l’attestent les archives et certains éléments architecturaux.    

1855
Le château prend sa forme actuelle, sous l’impulsion de son propriétaire Pierre-Frédéric Lacoste. Il prend soin de faire venir de l’ardoise de Touraine, matériau plus noble que la tuile, fréquemment utilisée à l’époque. Pierre-Frédéric et sa descendance habitent la demeure jusqu’en 1920, date à laquelle la famille Lacoste est contrainte de s’en séparer.

1932
Raymond Dupin, le nouveau propriétaire du domaine, vit le plus souvent dans sa maison de Bordeaux. Le château entame alors une période de déclin.

1979
Lorsque François-Xavier Borie et son épouse Marie-Hélène s’y installent, le travail de restauration qui les attend est important : l’édifice est en mauvais état. Marie-Hélène prend en charge son aménagement, dans un style élégant et chaleureux.

Une belle renaissance

Une belle renaissance

À présent totalement restauré, le château a retrouvé tout son éclat d’antan, rehaussé d’une subtile touche de modernité. En valorisant son parc, François-Xavier et Marie-Hélène Borie ont réussi à recréer un environnement harmonieux et serein, où il fait bon flâner.

L’architecture classique « à la française » de la demeure associe la clarté de la pierre bordelaise au gris intense de sa toiture d’ardoise raffinée, d’inspiration Renaissance. La façade, sobre, est pourtant habillée à sa droite d’une unique tour carrée, apportant une asymétrie originale et élégante. Cette tour abrite d’ailleurs la chapelle où ont été baptisés les trois enfants de la dernière génération Borie et 3 des petits enfants. Le château sert aujourd’hui d’écrin à la dégustation. Clients et amateurs du monde entier y sont accueillis dans la plus grande convivialité, pour partager la même passion : celle du vin.
 

terroir grand-puy-lacoste

Le terroir 3 / Au cœur du Médoc,
une nature remarquable

Ancrées dans un épais lit de graves et bercées par l’influence bienveillante de l’estuaire, les vignes qui enveloppent Grand-Puy-Lacoste ne pouvaient être consacrées qu’à l’élaboration de grands vins.

Le nom du Château ne trompe pas : « Grand-Puy » vient de l’expression ancienne « puy », qui signifiait « tertre, petite hauteur ». Son terroir se distingue ainsi dès le Moyen-Âge avec sa croupe de terrain à vingt mètres au-dessus de la mer, en plein milieu des collines où naîtront bientôt les premiers crus du Médoc…

En savoir plus Le savoir-faire

Au cœur du Médoc, une nature remarquable

L’un des plus beaux terroirs de Pauillac

Un vignoble unique

L’un des plus beaux terroirs de Pauillac

Le plateau de Grand-Puy s’élève à l’ouest du village de Pauillac, l’une des six appellations communales du Médoc, au bord de la rive gauche de l’estuaire de la Gironde. 
C’est là, autour du château, que s’étendent harmonieusement et sans discontinuité les quatre-vingt-dix hectares de vignes terres de Grand-Puy-Lacoste, dont soixante-quatre plantés en vigne. Depuis sa reprise en main par la famille Borie en 1978, le vignoble a été patiemment complanté : l’équilibre entre jeunes et anciens ceps y est aujourd’hui parfaitement établi, avec un âge moyen de trente-huit ans. Dans un souci constant de qualité, la densité des plantations atteint dix mille pieds par hectare, soit un pied par mètre carré.
Le Cabernet Sauvignon, cépage noble par excellence qui constitue la colonne vertébrale des vins du domaine, y est le plus cultivé (75 %). Le Merlot (20 %) et le Cabernet Franc (5 %) permettent quant à eux de nuancer les assemblages, et d’accentuer ainsi toute la typicité du cru…

De profondes graves aux multiples vertus

Un sol d’exception

De profondes graves aux multiples vertus

Ces cailloux alluvionnaires, vieux de deux millions d’années, sont les témoins géologiques de l’ère quaternaire. La Garonne a charrié ces pierres venues des Pyrénées, avant qu’elles ne se déposent au fil du temps sur les rives de l’estuaire de la Gironde, en strates plus ou moins épaisses.
Aujourd’hui, ces couches mêlées à du sable et à un peu d’argile dessinent des « croupes de graves ». Ces collines, vastes et nombreuses sur le terroir de Pauillac, constituent un berceau de choix pour une viticulture de haute qualité.
En conservant la chaleur et en la restituant à la vigne, les graves éliminent les écarts thermiques trop importants : les raisins mûrissent avec plus d’harmonie. Elles assurent également un excellent drainage des eaux. Enfin, le sol graveleux très profond à Grand-Puy-Lacoste oblige la plante à allonger ses racines pour aller chercher l’eau et les nutriments nécessaires à sa croissance. Le végétal s’épanouit alors dans l’effort : il devient de plus en plus résistant, et donne vie à des grappes généreuses, avec un bel équilibre entre sucre et acidité. Cépage tardif, le Cabernet Sauvignon profite tout particulièrement de ces nombreux bienfaits… 

L’océan et l’estuaire, discrets protecteurs

Un microclimat clément

L’océan et l’estuaire, discrets protecteurs

Situé de part et d’autre du 45e parallèle, Grand-Puy-Lacoste jouit d’un climat très équilibré, avec un bel ensoleillement, des étés chauds et des hivers doux.
Mais son terroir est surtout façonné par la proximité immédiate de la Gironde et de l’Atlantique : les vents forts venus de l’océan sont ralentis par les forêts de pins qu’ils traversent, avant de rencontrer ceux de l’estuaire, très large à cet endroit. Phénomène unique, ce brassage des vents entretient ainsi une certaine humidité dans l’atmosphère et modère davantage les températures.
À chaque stade de l’évolution de la vigne, depuis le débourrement jusqu’aux vendanges, les variations du climat orientent le profil de la récolte : les millésimes les plus mémorables de Pauillac sont toujours issus d’étés chauds et secs, suivis par une belle arrière-saison.

Une exigence transmise
depuis plusieurs siècles

L’un des plus beaux terroirs
de Pauillac

vaches

Le savoir-faire 4 / Une exigence transmise
depuis plusieurs siècles

Le mot clé de Grand-Puy-Lacoste : précision. Dans le soin du végétal, l’observation de la maturité des raisins, l’ordre de récolte entre les parcelles, le tri, la conduite de la vinification…

De la vigne au vin, la famille Borie et son équipe poursuivent sans relâche la même quête : une qualité constante, reflétant toutes les richesses du terroir de Pauillac. Pour aller toujours plus loin dans cette recherche de perfection, ils n’hésitent jamais à se remettre en question, en donnant avant tout la parole à la nature.

En savoir plus
Une exigence transmise
depuis plusieurs siècles

Une exigence transmise depuis plusieurs siècles

Faire revivre un savoir-faire

Renaissance

Faire revivre un savoir-faire

Quand François-Xavier Borie prend la tête du domaine en 1978, il entreprend la remise à niveau du vignoble : plantations là où cela se révèle nécessaire, amélioration du drainage, changement des méthodes de palissage…
Parallèlement, il décide de consacrer d’importants investissements au château pour le faire briller à nouveau : création d’un nouveau cuvier en 1981, construction d’une nouvelle réception de vendanges en 1991, renouvellement du chai de vinification en 1997, inauguration d’un nouveau chai à barriques en 2003, installation d’une nouvelle réception de vendanges avec entres autres l’acquisition de d’une tables de tri vibrante en 2006, climatisation de l’ensemble des bâtiments dès en 2008 2003…, une extension du cuviers en 2016 puis en 2018 avec un ajout de 21 nouvelles cuves de plus petites capacités (72hl, 97 hl et 110hl) et en 2024 début de construction d’un nouveau cuvier gravitaire (fin de travaux prévu pour la vendange 2025 !)
De cette façon, pendant plus de trente ans, l’outil de travail a progressivement été transformé dans un seul et même but : obtenir davantage de contrôle, de qualité, de régularité, et offrir une expression toujours plus juste du terroir, de millésime en millésime. 

Révéler les plus beaux raisins

Viticulture

Révéler les plus beaux raisins

Grand-Puy-Lacoste pratique avec ferveur une culture raisonnée : en vingt ans, les traitements ont diminué de moitié, tandis qu’aucun insecticide n’a été utilisé au cours de ces dix dernières années. Le travail de la terre, quant à lui, a toujours été exclusivement mécanique, avec des labours.
En fonction des millésimes, une première récolte « en vert » (avant maturation) et des effeuillages sont est réalisées afin de limiter les rendements et assurer la bonne maturité et la qualité des baies. La date des vendanges est ensuite déterminée avec grand soin pour obtenir la meilleure maturité possible. La récolte, manuelle, préserve l’intégrité des grains jusqu’à leur arrivée au cuvier. Un premier tri visuel dans les vignes est par ailleurs décisif avant celui effectué au chai sur deux tables de tri vibrantes, avant et après égrappage.
Pour réaliser ces tâches minutieuses, le Château fait appel à une équipe de vendangeurs expérimentés et fidèles, venant du même village du Sud  de l’ d’Espagne (Valdepeña de Jaén en Andalousie) depuis près de cinquante ans. Tous partagent les valeurs de la famille et sont nourris et logés au domaine. Leur savoir-faire, inestimable, se transmet et se perfectionne grâce au mélange des générations…    

Respecter la typicité de chaque parcelle

Vinification

Respecter la typicité de chaque parcelle

Pour la famille Borie, la maîtrise de la technique n’a de sens que si elle se place au service de l’expression du terroir. Il s’agit d’accompagner la nature tout en la surveillant avec soin, et de s’adapter le plus finement possible à chaque millésime en modulant à l’infini la signature du Château. 
Au chai, les quarante-trois cuves thermorégulées, de contenances différentes, permettent un travail de haute précision. Le raisin fermente d’abord pendant huit à dix jours. Les extractions douces sont privilégiées, avec une température de vingt-huit degrés, et des remontages quotidiens sont opérés. La macération se poursuit dix jours environ pour achever ces extractions. La température est rigoureusement contrôlée et adaptée à chaque cuve en fonction du potentiel des raisins. Enfin, la fermentation malolactique stabilise le vin, tout en lui faisant gagner souplesse et rondeur.
Mais toutes ces techniques ne seraient rien sans l’esprit qui les dirige : les dégustations répétées restent le meilleur guide de Grand-Puy-Lacoste pour la conduite de la vinification…

Trouver l’équilibre parfait

Assemblage

Trouver l’équilibre parfait

Moment décisif dans la création de chaque millésime, l’assemblage mobilise en décembre tous les talents : l’ensemble de la famille Borie, leur directrice recherche et développement et œnologue Christel Spinner, leur maître de chai Benoît Estassy, leur chef de culture Antonio Flores et leur conseiller en œnologie Éric Boissenot.
Ce patient et délicat travail fait appel à la mémoire du goût, la sensibilité et l’intuition pour anticiper le vieillissement des vins. L’assemblage final doit à la fois laisser parler le terroir, incarner le style du Château et refléter les nuances de la vendange : un credo d’excellence que s’impose la famille depuis plus de quarante ans. Les vins non retenus pour l’élaboration du Grand-Puy-Lacoste entrent dans l’assemblage d’une cuvée plus accessible dans son jeune âge : Lacoste-Borie.
Pour perpétuer l’empreinte complexe du domaine, la typicité complémentaire de ses trois cépages s’avère précieuse. Le Cabernet Sauvignon apporte vigueur, fermeté et arômes de fruits noirs, mis en valeur par la rondeur, la finesse et la générosité du Merlot. Le Cabernet Franc, quant à lui, confère une grande élégance aux vins.
 

Laisser le temps faire son œuvre

Élevage

Laisser le temps faire son œuvre

Une fois assemblés, les vins sont descendus en barriques et placés dans le chai de vieillissement, maintenu à température et hygrométrie constantes.
Les barriques de chêne français à grains fins, sélectionnées par le Château auprès de tonneliers partenaires, libèrent des tanins délicats et subtils. Deux tiers d’entre elles sont neuves, les autres âgées d’un an.
L’élevage dure de seize à dix-huit mois, avec des soutirages par gravité tous les trois ou quatre mois, dans un profond respect des méthodes propres aux grands vins du Médoc. Jusqu’à la mise en bouteille, Grand-Puy-Lacoste veille sur chaque instant de cette mystérieuse alchimie entre le vin et le bois…